Historique : Restauration de l'orgue
Fruit de la synthèse du travail de deux facteurs : Hulbert en 1842 puis Louis Bonn en 1869, l’orgue de La Ménitré est un instrument très original dans sa conception et attachant par ses sonorités.
Les travaux exécutés suivent parfaitement le cahier des charges appliqué suivant les critères de restauration des orgues historiques. Les éléments sont restaurés « en l’état », aucune modification n’étant permise.
A partir du mois de novembre 2006, l’inventaire de la tuyauterie a été réalisé au préalable avant le démontage. Il s’agissait de vérifier tous les jeux et de dresser une petite base de données.
Quant au buffet, il a été fabriqué suivant les mêmes méthodes et les mêmes décors que celui de Richelieu : base en peuplier, décor en stuc et papier mâché, statues en plâtre, le tout recouvert d’une peinture faux bois. La surface a été nettoyée à l’éponge humide puis le vernis a été ravivé par une couche de lasure diluée. Les motifs décoratifs altérés ont été refaits en plâtre par une technique de moulage à partir des éléments encore en état.
L’harmonisation de cet orgue devait se limiter à une stricte égalisation des timbres et de l’intensité. Malgré toutes les difficultés rencontrées, la sonorité un peu rustique et particulière de cet instrument ressort de façon émouvante.
Nicolas Toussaint, facteur d’orgues
Caractéristiques de l'orgue de La Ménitré
2 claviers manuels et un pédalier. 14 jeux. 684 tuyaux.
Récit expressif (3 octaves réelles):
*Gambe 8
*Voix céleste 8
*Hautbois 8
*Flûte octaviante 4
Positif (54 notes):
*Bourdon 16
*Bourdon 8
*Flûte 8
*Gambe 8
*Trompette 8
*Prestant 4
*Salicional 4
*Clairon 4
*Nazard 2 2/3
*Doublette 2
Pédalier: 18 notes en tirasses permanentes du positif.
Couplage Récit -> Positif
Tremblant.
Instrument en bon état.
Marc Inglebert